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Le perfectionnisme, un voleur de temps ! 3 clés pour limiter ce comportement toxique.

Si vous êtes perfectionniste, vous vous êtes probablement rendu compte des impacts négatifs de ce comportement souvent contre-productif. Dans cet article, nous allons chercher à comprendre les mécanismes qui se cachent derrière ce comportement et identifier des clés pour en limiter les impacts dans sa vie professionnelle comme personnelle.

1) Le perfectionnisme, c’est quoi ?

Le perfectionnisme consiste à se comporter comme si la perfection pouvait et devait être atteinte. Sous sa forme extrême le perfectionniste considère toute imperfection comme inacceptable, cela peut devenir une véritable obsession !

Quels sont ses symptômes ?

  • Vous êtes très exigeant, envers vous-même et envers les autres.
  • Vous ne laissez pas de place à l’erreur.
  • Vous passez un temps important à vérifier et à perfectionner les choses. 
  • Vous procrastinez en attendant que les conditions idéales soient réunies pour accomplir parfaitement une tâche. 
  • En cas d’échec, vous pouvez ruminer de façon plus importante que d’autres dans la même situation. 
  • Vous avez du mal à déléguer, etc.

Le perfectionnisme : une qualité ou un défaut ?

Le perfectionnisme s’accompagne de réalisations d’un qualité souvent bien supérieure aux attentes mais  à un coût souvent démuré, avec : 

  • beaucoup de temps perdu pour une valeur ajoutée faible.
  • beaucoup de stress aussi parfois.
  • des tensions, y compris dans ses relations suite à un niveau d’exigence démesuré.
  • un manque d’agilité. Ce qui peut être limitant dans un monde où tout va de de plus en plus vite.
Le perfectionniste est rarement satisfait de ce qu’il accomplit. 

2) 3 clés pour réduire son perfectionnisme.

En 1er lieu, décider de changer.  Puis activer 3 leviers pour maximiser les résultats : 

  1. Agir sur ses pensées, et notamment sur ses croyances limitantes.
  2. Agir sur ses émotions.
  3. Agir sur ses comportements.  

Clé n°1 : Agir sur ses pensées     

« Ne craignez pas la perfection. Vous n’y parviendrez jamais ». Salvador Dalí

Il ‘s’agit là de voir les situations sous un autre angle. Personne, hormis vous, attend que vous fassiez tout à la perfection.  Et si à la place d’une perfection inatteignable (le 20/20), vous visiez l’excellence (le 16/20) ?

Et si vous commenciez aussi à vous accorder quelques permissions ? 

  1. La permission de vous tromper 
  2. La permission de ne pas réussir du premier coup 
  3. La permission d’être vulnérable aussi.  

Et si vous reconsidériez également votre vision de l’échec comme une opportunité d’apprendre et d’aller plus vite et plus loin ? 

Vous serez vraisemblablement surpris de constater que les attentes des autres sont souvent bien en dessous de ce qui vous parait acceptable.

Clé n°2 : Agir sur ses émotions 

Prenez de la hauteur et ne laissez pas vos peurs prendre le contrôle ! 

92% de nos peurs sont le fruit de projections négatives qui n’arriveront jamais.

Voici des pratiques à cultiver pour ne pas laisser vos peurs dégrader votre performance :

  1. Ecoutez vos émotions et les accueillir avec bienveillance. 
  2. Identifier-les en les nommant. Les nommer diminue aussi leur intensité.
  3. Prenez le temps de respirer profondément en cas d’émotions fortes.
Les émotions sont là pour nous délivrer un message. Elles ne font que passer. Et poser une action 

Clé n°3 : Agir sur ses comportements

Il s’agit de définir des comportements et de les pratiquer comme un sportif  à l’entrainement.  Selon la loi de paréto,  20% de nos actions contribuent à 80% des résultats attendus. Etre perfectionniste, c’est beaucoup d’énergie dépensée pour un résultat faible. 

Voici 3 routines : 

  1. Etablissez chaque jours vos priorités et ne les perdez jamais de vue  
  2. Avant de commencer une tâche, fixez-vous une limite de temps
  3. Apprenez à lâcher-prise

Et si vous avez du mal à avancer et traverser l’inconfort de ce changement, n’hésitez pas à vous faire accompagner d’un professionnel du changement (Coach professionnel ou autre).

En conclusion

Le perfectionnisme est un frein en matière de performance et de bien-être aussi. IDans un monde uù tout va de plus en plus vite, il est aujourd’hui opportun de décupler sa capacité à faire preuve d’agilité et de privilégier l’excellence à la perfection.